Mon article d’hier était volontairement dur pour te faire réagir, pour te pousser un peu.

Aujourd’hui je veux te montrer que cette responsabilité des émotions est finalement assez simple à adopter.
C’est un état d’esprit.

Endosser toute la responsabilité de ses émotions, de ses réactions n’est pas quelque chose de lourd à porter.

Ni même quelque chose « avec lequel il faut vivre ».
Ce n’est pas un fardeau.

Loin de là.

Je dirai même que c’est tout le contraire.

Accepter la responsabilité de nos émotions c’est justement en être libre puisque plus personne ne nous impose quoi que soit.

C’est rester léger quand les autres sont lourds (dans tous les sens du terme).

C’est rester calme et posé lorsque les autres sont agités et stressés.

C’est avoir le choix.

Il y a une petite histoire que j’apprécie particulièrement et qui illustre parfaitement cet état d’esprit à avoir.

Je te laisse avec celle-ci:
LA RÉPONSE DE BOUDDHA LORSQU’IL SE FIT INSULTER
Un jour dans la foule venue l’écouter, se trouvait un homme qui était exaspéré par la sainteté de Bouddha. Il l’insulte, puis s’en va, fulminant de colère.
Longeant les rizières du village, sa colère s’apaise, et petit à petit, un profond sentiment de honte l’envahit. Comment a-t-il pu se comporter de cette façon ? Il décide de revenir au village et de lui demander pardon.
Arrivant devant ce dernier, il se prosterne et demande pardon pour la violence de ses propos. Bouddha, débordant de compassion, le relève, lui expliquant qu’il n’a rien à pardonner. Étonné, l’homme rappelle les injures proférées.
« Que faites-vous si quelqu’un vous tend un objet dont vous n’avez pas usage, ou que vous ne voulez pas ? » demande Bouddha.
« Eh bien, je ne le prends simplement pas » remarqua l’homme.
« Que fait alors le donateur ? » demanda le sage.
« Ma foi, il garde son objet » répondit l’homme.
« C’est sans doute pourquoi vous semblez souffrir des injures et des grossièretés que vous avez proférées. Quant à moi, rassurez-vous, je n’ai pas été accablé. Cette violence que vous donniez, il n’y avait personne pour la prendre » répondit le sage.

Bonne journée,
Jérémy